Montréal

L’ordination presbytérale de Stéphane Germain aura lieu en la Cathédrale Marie-Reine-du-Monde, le samedi 14 septembre 2024, à 10h. « "Pose-moi comme un sceau sur ton cœur", disait la Bien-Aimée du Cantique des cantiques. C’est ce qu’en ce jour mon âme demande à Jésus Christ, l’unique et divin Pasteur », réfléchit Stéphane Germain alors qu'il se prépare pour cette prochaine étape de sa vocation.

https://www.youtube.com/live/1c038j19_SQ?si=dvg-fvgH9-X1VZut 

À propos de Stéphane Germain  

Né à Québec en 1975, Stéphane Germain vient d’une famille de trois enfants. Entouré de nombreux cousins, cousines, oncles et tantes, il se trouvait entouré d’une famille nombreuse, tissée très serrée. Avec le temps, la plupart des membres de la famille vont délaisser la pratique dominicale. Adolescent, Stéphane demande parfois à ses parents de le conduire à l’église pour la messe, après quoi il rentre seul à la maison.  

Confirmé à 12 ans, il fait partie pendant deux ans d’un groupe de jeunes qui se réunit pour étudier la bible, habitude qu’il va garder après. À 18 ans, il fait une rencontre avec une communauté laïque basée en France, et il part y rester un an, apprenant la prière des Psaumes et faisant la connaissance de chrétiens sérieusement engagés dans le monde. Il suit une formation à l’animation culturelle avant de retourner au Québec, inspiré à transformer le monde à travers le théâtre. Établi à Montréal, il s’engage comme animateur au Centre Étudiant Benoît-Lacroix, où il trouve d’autres jeunes gens assoiffés de la Parole. Il crée divers événements et activités pour approfondir leur relation au Christ et à l’Église, se rendant compte des talents qu’il a reçus pour rassembler, accompagner et enseigner.  

À 25 ans, il reçoit l’appel au sacerdoce ministériel, mais ne se sent pas prêt à y répondre. Il explore la vie religieuse en s’associant aux capucins, mais il quitte après le noviciat.  

Convaincu que le théâtre est un des meilleurs outils pour travailler sur les relations humaines avec un esprit chrétien, il engage une formation universitaire en théâtre à Chicoutimi. C’est en 2007 qu’il ressent de nouveau un fort appel à la prêtrise et décide d’entrer chez les Fraternités monastiques de Jérusalem, au sein desquelles il s’engage, d’abord à Montréal et puis à Paris. Structurée autour d’éléments de la vie monastique, tels que le silence, la lectio divina, et certes la prière régulière, cette expérience marquante aura duré sept ans. En 2014, lors d’une retraite en Bourgogne, il accueille enfin l’appel au sacerdoce, se sentant poussé à travailler à titre de prêtre diocésain au Québec. S’ensuit une année de transition, où il commence à étudier en philosophie et à travailler dans une paroisse comme catéchète, comme membre de l’équipe pastorale et animateur d’un groupe de jeunes.   

Il vient de compléter 7 ans de formation initiale au Grand Séminaire de Montréal. Pour lui, « la vie chrétienne est un chemin de libération (…) une humanisation et une divinisation ». La situation actuelle de notre Église et la vie spirituelle des Québécois/es le préoccupent, mais il choisit d’avancer dans la confiance, sûr que le Seigneur conduit son Église et qu’il donne tout ce qu’il faut à ceux qui veulent le suivre et le servir avec persévérance et humilité.