Un organisme basé à Montréal – Dard, acronyme de Dynamique d’accompagnement et de rituel de deuil - propose d’allumer une étoile pour une personne proche décédée durant la dernière année en lien avec la pandémie. Il s’agit d’allumer une bougie et de la mettre à la fenêtre. Ce geste peut être posé à l’unisson à 19h. Il est une des façons possibles de participer à la journée de commémoration nationale en mémoire des victimes de la COVID-19 décrétée par François Legault, premier ministre du Québec. 

Louise Royer, Directrice de l’Office de la pastorale sociale de Montréal

Au cours de la journée, on peut aussi afficher une étoile au nom de la ou des personnes proches. Si on demeure dans une résidence ou un immeuble à logements, on peut afficher ces étoiles à l’entrée. On trouvera ici, au besoin, des images à imprimer et des modèles à découper.

Pourquoi le Québec a-t-il choisi le 11 mars? En 2020 ce jour-là, l’Organisation mondiale de la santé a déclaré qu’il y avait une pandémie sur terre. Depuis, plus de 10 000 personnes sont décédées de la COVID-19, au Québec seulement.  Selon le bureau du premier ministre, le moment sera aussi l’occasion de rendre hommage « à tous les corps de métier et membres de la société civile qui sont au front pour lutter contre la pandémie ».

À partir de notre foi et de nos communautés chrétiennes, que pouvons-nous faire de plus?

• Renouveler notre espérance en Jésus Christ, mort et ressuscité pour nous ouvrir les portes de la vie éternelle. S’unir à l’Eucharistie est une belle façon faire mémoire de Lui. Mgr Christian Lépine présidera une messe à 17h pour cette occasion, de la cathédrale Marie Reine-du-Monde. La messe sera diffusée sur la chaîne YouTube du diocèse.
   
• Participer à un mémorial sur le parvis de son église paroissiale, le cas échéant;
   
• Participer à la cérémonie civique, de midi à 13h; on pourra sans doute le faire par la radio, la télé ou internet : pourquoi ne pas unir notre prière aux paroles et aux gestes posés au cours de cette cérémonie?
   
• Participer à la minute de silence à 13h pile. Les écoles et les établissements de santé le feront systématiquement, mais où que l’on soit, on peut le faire.
   
• Prier, seul-e ou en petit groupe. L’organisme Dard propose une liturgie de la Parole – on en trouvera le schéma ici.  
   
• Participer à un événement familial organisé au cimetière ou dans un salon funéraire, le cas échéant;
   
• Participer à la commémoration interrelligieuse, le 11 mars à 20h, organisée par le Centre canadien d’œcuménisme, sur inscription.
   
• Invoquer Saint Joseph pour la guérison des cœurs suite à tous ces deuils dont plusieurs ont été amorcés dans la détresse. Le 11 mars fait partie de la traditionnelle neuvaine à Saint Joseph – fêté le 19 et honoré par une année dédiée à lui. Il est entre autres le patron des mourants. Son serviteur, saint frère André, est le patron des proches aidants. Ils peuvent nous aider!
   
• Selon son inspiration et en se laissant guider par la charité : manifester sa proximité avec une ou des personnes qui sont au front pour lutter contre la pandémie;
   
• Écouter une personne endeuillée, ou une personne active dans la lutte contre la pandémie;
   
• Si je suis dans le deuil et si j’en sens l’inspiration, chercher une écoute bienveillante à proximité, partager sur le Facebook avec Dard le nom de la personne décédée, ou encore, téléphoner à une ligne d’écoute .
   
• S’unir avec d’autres pour obtenir de meilleures conditions de vie dans les centres hospitaliers de soins de longue durée (CHSLD), résidences pour aînés et ressources intermédiaires - par exemple, en considérant signer cette pétition pour le renforcement des normes dans les CHSLD.

Oui, allumons des étoiles pour attirer des grâces de guérison et de paix!