Évêque Auxiliaire de Montréal Mgr Frank Leo: « La contribution de la communauté hispanique au Canada est fort grande »
Montréal
Publié au journal « Hispanos Católicos », le 11 octobre 2022
par Álex Terrazas
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Le 16 juillet, à partir du Saint-Siège, le pape François a annoncé la nomination de Msgr. Frank Leo comme Évêque Auxiliaire de l’Archidiocèse de Montréal. À la suite de son ordination épiscopale, il se joindra à l’Évêque Auxiliaire Mgr Alain Faubert qui soutient actuellement l’Archevêque de Montréal dans le service aux fidèles de l’Archidiocèse.
Hispanos Católicos a pris contact avec Mgr Léo, qui est né au Canada de parents italiens, et qui parle l’espagnol couramment. Il nous a décrit au cours d’une conversation téléphonique ses impressions en recevant cette importante nomination.
Mgr Leo, comment est-ce que vous vous êtes senti lorsque vous avez reçu cette nomination?
« J’ai été grandement surpris de recevoir la nouvelle, puisque je travaillais comme Vicaire Général de la Curie, et puis, le 16 juillet, je reçois l’appel du Nonce apostolique. Je ne savais rien de tout cela et cela a été une grande surprise pour moi. Je crois que c’est une grande opportunité de pouvoir continuer de servir le royaume de Dieu sur la terre.
Quelles sont les autres fonctions que vous allez assumer à la suite de ce nouvel appel au service?
Je conserve toujours les mêmes fonctions de Vicaire Général et Modérateur de la Curie. J’aurai davantage de célébrations liturgiques et d’invitations à représenter l’Archevêque lors des activités pastorales. Je rencontrerai plus souvent les évêques de la province et du pays à titre de membre de la Conférence des évêques catholiques du Canada et de membre de l’Assemblée des évêques catholiques du Québec.
Pour quel saint avez-vous une dévotion spéciale?
Pour la Vierge Marie, parce que c’est elle la personne la plus importante de toute la Création. C’est elle qui a assumé la mission de mettre au monde notre Seigneur, le Sauveur du monde. Elle n’est pas uniquement intercesseur, mais également modèle de la vie chrétienne. Pour moi, elle constitue un exemple à suivre dans ma nomination comme évêque.
Comment nourrissez-vous votre foi?
D’abord, par la prière personnelle et la prière officielle liturgique de l’Église. Deuxièmement, par moyen des sacrements, et troisièmement à travers l’activité pastorale, c’est-à-dire : servir dans le ministère, ce qui est aussi une manière de cultiver ma foi. Quatrièmement, en lisant la Bible; et cinquièmement, en partageant avec mon directeur spirituel et avec les laïques, c’est-à-dire en partageant nos dévotions avec les autres.
D’après vous, à quoi les fidèles s’attendent-ils d’un évêque dans leur communauté?
Je crois que les gens désirent un pasteur qui est proche de son peuple. Cela veut dire être disponible et aimable, comme un frère et comme un père spirituel dans tous les moments de leur vie. Voilà ce que j’entends, ce que les gens sont heureux quand ils voient que leur prêtre est présent au sein de leur communauté.
D’après vous, quel impact la visite du pape François au Canada a-t-elle eu?
L’impact a été très positif : avec la proximité du Bon Pasteur afin de contribuer à l’oeuvre de guérison et de réconciliation auprès de nos peuples autochtones; une rénovation spirituelle, en leur tendant la main dans la paix et la bonté du Seigneur, avec un message de foi et d’espérance. Sa présence et sa proximité ont été très importantes pour nous. Il est toutefois difficile de tirer une conclusion sur l’impact pour les églises seulement un mois après sa visite.
Quelle est, d’après vous, la contribution de la communauté hispanique au Canada?
La contribution de la communauté hispanique à notre culture canadienne est fort grande. L’expérience de la foi vécue par les Hispaniques est une grande bénédiction et un cadeau. Les valeurs essentielles qui leur sont chères, telles la famille, la dévotion - et les dévotions - ainsi que le cœur et la piété du peuple, celles-ci sont extraordinaires.
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