Général

À l’occasion des journées d’action contre les violences faites aux femmes, la pastorale sociale invite à porter le ruban blanc en signe de solidarité; et à participer aux actions suggérées par la lettre pastorale de nos évêques ainsi que par des organismes établis à Montréal.

Par Louise Royer, Directrice de l'Office de la pastorale de la pastorale sociale

La lettre pastorale de la Commission épiscopale pour la justice et la paix sur la traite des personnes a été annoncée précédemment sur ce site : C’est pour que nous soyons libres que le Christ nous a libérés : Lettre pastorale sur la traite des personnes et l’exploitation sexuelle au Canada.

Cette lettre pastorale attire l'attention sur la nature intrinsèquement exploitante et abusive de l'achat de services sexuels et insiste sur le fait que, pour protéger les personnes vulnérables, cette pratique doit continuer à être criminalisée : « Traiter le sexe comme un travail, c’est « camoufler la violence physique, psychologique et sexuelle infligée à la personne prostituée ». La prostitution consiste à vendre quelque chose qu’on ne peut, en soi, vendre ou acheter : elle n’est ni plus ni moins que de l’exploitation. » Cette lettre est également le fruit des efforts de surveillance déployés par la Commission relativement à la question de la traite des personnes au Canada et à l'étranger, et de la participation au fil des ans de ses Présidents à diverses réunions internationales, notamment celles du Groupe Santa Marta à Rome.

Au Québec, le CATHII (Comité d'action contre la traite humaine interne et internationale) dont est membre le Réseau des répondantes à la condition des femmes, lutte depuis 2004 contre la traite des personnes à des fins d'exploitation sexuelle ou pour un travail forcé. Une pétition peut être présentement signée concernant la traite humaine au Québec.
Source : Eileen Perry, responsable des communications et de la condition des femmes

Le 6 décembre rappelle le douloureux souvenir du féminicide de la Polytechnique, en 1989. Soyons solidaires de Poly se souvient, qui milite pour un meilleur contrôle des armes à feu au pays. 
Au plan international, Aide à l’Église en détresse a annoncé le 24 novembre un nouveau rapport sur l’enlèvement, la conversion forcée et la victimisation sexuelle des femmes et des filles chrétiennes.  

Il arrive aussi que des violences soient faites aux femmes dans l’Église : pour des plaintes liées à des abus, le diocèse a prévu un processus confidentiel et efficace: (514) PLAINTE ou (514) 752-4683 ; plainte@ombudsman-ecm.com