Quelle belle initiative d’offrir une journée biblique en cette année jubilaire sur l’Espérance ! La référence aux vents contraires dans les activités n’a pas manqué ! Et pourtant, mon espérance s’est vue renforcée d’activité en activité du début à la fin de la journée !

Les vents contraires ont commencé à souffler en début de voyage, avec la mise en scène de l’éclaireuse passionnée (sœur Violaine Paradis) et du matelot un brin dubitatif. (M. l'abbé Jean-Chrysostome Zoloshi). Que de rires complices et de foi renouvelée en la Parole de Dieu à chacun des entractes !

Que dire des chants et de la musique offerts par la famille Etoa ?! Tout simplement une brise légère offerte par une maman et ses deux garçons, particulièrement avec le chant-thème : Espérant contre toute espérance !

Les activités ont commencé par une invitation de M. l’abbé Yves Guillemette à entrer dans le monde biblique de l’Espérance, avec une attention à Syméon – un homme dont l’espérance est accomplie (Luc 2, 25-32). J’ai été rassurée par les récits d’espérance relevés tant dans l’Ancien Testament que dans le Nouveau Testament. L’espérance prend la couleur de l’époque où l’on vit. De quoi rassurer !

On a poursuivi avec une Visio Divina animée par M. Sylvain Campeau. La visio portait sur une œuvre de Sieger Kӧder, intitulée « la tempête apaisée ». Moi qui suis familière avec la visio divina, cela ne m’a pas empêché de plonger une nouvelle fois dans la beauté de la contemplation et d’inviter Dieu à parler à mon cœur…cette fois-ci de foi et d’espérance.

M. Francis Daoust pour sa part, nous a initié à l’analyse narrative du récit de Matthieu (14, 22-23) – Jésus marche sur la mer. Nous avons chaussé les souliers des exégètes, découvrant la richesse des personnages, des temps, des lieux et de l’intrigue. Nous avons également découvert parmi nous un jeune garçon rempli de talents pour l’exégèse : n’est-ce pas là un signe d’espérance !

La journée s’est terminée par un conte biblique avec Mmes Colette Beauchemin et Francine Vincent, sur le récit de la traversée de Paul avec Aristarque (Acte des Apôtres 27, 1-44). Je ne connaissais pas beaucoup la méthode du conte biblique. Je me suis laissée transportée par les flots : Francine s’est transformée en Aristarque, et nous les participants en peuple crétois. Si le voyage de Paul a été long et difficile, j’en retiens l’importance de s’accrocher aux signes d’espérance, comme l’humanité du centurion romain Julius à son égard ainsi que la confiance de Paul en Dieu même lorsque le gréement du bateau est jeté à la mer !

À la toute fin, la communauté catholique Semences du Verbe est venue nous présenter sa vocation de « rendre la Parole de Dieu accessible à tous », non sans avoir mis auparavant la main à la pâte pour préparer et servir le repas et les pauses !

Voilà, je repars reconnaissante pour cette journée biblique et avec une Parole pour faire face aux vents contraires ! J’ai déjà hâte à la Semaine de la Parole 2026, qui nous a été annoncée. Elle se déroulera du 23 janvier au 1er février 2026. Elle a pour thème : « Réglons nos comptes », inspirée du récit de Matthieu 18, 21-35. Le programme est en préparation. https://bit.ly/ProgrammeSP2026

Nous sommes invités à rester à l’affût !

Pascale Haddad, participante