La Médaille de l’Évêque remise à plus de 116 jeunes
Montréal
Organisée par le Club Serra Montréal, la remise des Médailles de l’Évêque était célébrée cette année par le chanoine François Sarrazin, qui a remis cette distinction à 116 jeunes servants de messe, de 6 à 18 ans, au nom de l’Archevêque de Montréal.
Dans le but de favoriser la pastorale paroissiale des servants de messe auprès des enfants et des jeunes de 6 à 18 ans, le Club Serra Montréal organise depuis 10 ans la célébration de la « Médaille de l’Évêque » pour récompenser ceux et celles qui se sont démarqués par la qualité et la fidélité de leur service auprès de l’autel.
Tout en continuant toujours à favoriser des candidats pour la vocation sacerdotale, la pastorale des servants de messe est d’abord appelée à susciter « une culture des vocations » à savoir un amour et un soutien pour les prêtres. Cette culture doit leur être transmise d’une manière particulière, mais elle concerne aussi tous les membres de l’Église, des évêques jusqu’au dernier des baptisés, en passant par les familles, les différents instituts religieux et mouvements ecclésiaux.
Depuis le Concile Vatican II, nous réalisons davantage que nous sommes tous et toutes concernés par la relève sacerdotale. Autrefois, il n’y avait que des garçons qui pouvaient servir la messe, parce qu’ils étaient de possibles candidats à la prêtrise. Aujourd’hui, garçons et filles sont appelés à servir la messe avec une commune et réelle appréciation pour la présence des prêtres, sans lesquels il n’y aurait pas de messe. Les jeunes qui servent la messe ont l’avantage d’être initiés à la liturgie et d’apprendre ensemble le service des autres et de l’Église à un âge où ils sont en pleine croissance humaine et spirituelle. Ce faisant, c’est le sens même du sacerdoce commun des baptisés qui est approfondi. « Quelle que soit la forme que prendra la vocation spécifique de chacun et chacune de ces jeunes, elle s’ancrera dans la vocation baptismale que le service de l’autel ne peut que contribuer à développer. »
Selon le plan pastoral du 3ème Congrès continental sur les vocations au ministère ordonné et à la vie consacrée en Amérique du Nord (Montréal, 2002), il est clair que la « Culture des Vocations » concerne « toutes » les vocations. Mais quelle vocation chrétienne pourrait grandir, s’épanouir et donner du fruit si elle n’est pas rattachée à Jésus Christ? Et comment être rattaché à Jésus Christ autrement que par les sacrements, d’abord celui de l’Eucharistie et celui du Pardon? En effet, qui pourrait répondre convenablement à la question : « Que faire si, le dimanche, il n’y a pas de prêtre pour célébrer la messe et le pardon? »
Il n’y a pas à s’y méprendre, dans toutes les vocations, comme dans toutes les familles, dans toutes les paroisses et dans tous les organismes de l’Église, le souci permanent des vocations sacerdotales est absolument fondamental pour assurer la vie de l’Église et de chacun de ses membres. Filles et garçons qui, soutenus par leur parents et leur paroisse, sont invités à servir la messe, doivent être accompagnés afin de profiter de leur proximité de l’autel pour développer et entretenir cette dévotion et cette prière :
« Seigneur, merci pour le prêtre que tu nous donnes aujourd’hui pour la célébration de la messe et du pardon. Aide-nous à reconnaître chacun, chacune, sa vocation et envoie des prêtres qui nous accompagneront tout au long de notre vie et nous ferons toujours rester avec Toi. Vierge Marie, mère des prêtres et de toutes les vocations, priez pour nous! »
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