Montréal

Au début du mois de mai, les catéchumènes et les néophytes adultes, ainsi que Mgr Christian Lépine, se sont retrouvés pour vivre par zoom une rencontre à caractère mystagogique, c’est-à-dire suivant le catéchuménat (le temps du « devenir chrétien »). Cette rencontre, organisée par l’Office de l’éducation à la foi, a pour but de soutenir les adultes cheminant vers le baptême ou nouvellement baptisées dans les débuts de leur vie de chrétien et de plonger avec eux au cœur des mystères de la foi.

Au cours de la soirée, les adultes néophytes ou catéchumènes ont eu l’occasion d’être présentés à l’Archevêque et les uns aux autres : «Avant ils serraient la main de l’Archevêque, mais n’avait pas cette possibilité de se voir. C’est un des beaux fruits de zoom», nommait l’une des personnes responsables. «Ça fait du bien de rencontrer ceux qui viennent de rentrer dans la famille. C’est émouvant même!», ajoutait une autre. 

Le «devenir chrétien»

Le cœur de la rencontre s’est vécu dans un petit temps d’échanges où Mgr Lépine a demandé quelle signification avait pris le «devenir chrétien» au cours de cette année marquée par l’épreuve de la pandémie et si ce désir avait déjà commencé à les transformer ici et maintenant. L’Archevêque a souligné l’importance qu’«ils s’entendent mutuellement entre eux» pour témoigner les uns aux autres de leur cheminement de foi.

Ainsi, quoi de mieux pour les accueillir dans la communauté que de se laisser nous-mêmes interpeler en étant à l’écoute de leurs témoignages et de comment «le devenir chrétien» s’est vécu pour eux durant cette année un peu particulière. Voici donc quelques fruits du temps d’échange en petit groupe, rapportés lors de la plénière :

«Quand on est chrétien, on a la paix, la stabilité et la confiance. Parce que dans ces moments troubles c’est bien de sentir la présence de Dieu et cette présence se matérialise par la paix, la confiance».

«On était déjà transformés et c’est un processus en cours!»

 «Le devenir chrétien, ça nous a permis d’être persévérants dans notre démarche, de nous remettre en question, de nous retourner vers Dieu, de se demander où on s’en va, de se rattacher à Dieu, de faire l’expérience de sa présence, d’accepter sa volonté pis parfois c’est comme si on se trouvait au désert, mais il faut croire que Dieu est là avec nous. Il faut croire en la puissance de la prière, qui est une prière d’abord de nous rendant gloire à Dieu, mais aussi une prière pour les autres».

«C’est à nous de répondre à l’appel de Dieu et de s’accrocher à sa parole, parce que la parole de Dieu a un pouvoir de transformation, de conversion à l’intérieur de nous et c’est cela notre devenir chrétien».

«Les gens avaient plus de temps pour eux [cette année] et donc plus de temps pour creuser leur relation avec Dieu».

«Une personne [du groupe] a senti sa vie complètement transformée. Elle a découvert qu’elle était une nouvelle personne dans cette vie chrétienne».

«Il y a un sentiment de devenir plus riche en voyant les autres membres de la communauté. Il y a une vraie espérance dans la force de l’Église et durant cette pandémie nous avons découvert de plus en plus combien nous avons besoin les uns des autres». 

«Peu importe la peine ou la souffrance, je sais maintenant que je peux tout remettre à Dieu».


«Ça a été un chemin de découverte de la foi, d’une communauté chrétienne accueillante et surtout de la compassion et de l’empathie pour les gens».

«Je vois plus clair dans mes pensées et je cherche à agir comme Jésus et à avoir les comportements de Jésus dans la vie quotidienne».
 

Ces fioretti sont des témoignages incroyables de l’action de Dieu dans la vie et le cœur des nouveaux membres de la grande famille de l’Église. Gloire à Dieu pour toutes les merveilles qu’Il accomplit dans chaque vie.