Ebola : Développement et Paix participe à la lutte
Général
Développement et Paix confirme son appui à Caritas Sierra Leone afin de contribuer à arrêter la propagation du virus Ebola. L’Organisation mondiale de la Santé (OMS) a déclaré cette semaine l’état d’urgence de santé mondiale.
Alors que plus de 1000 décès au Sierra Leone, en Guinée, au Libéria et au Nigéria sont liés à l'épidémie d'Ebola.
Depuis le mois de février 2014, l'Afrique de l'Ouest fait face à la plus grave épidémie d'Ebola depuis sa découverte en 1976. Au Sierra Leone, la première éclosion du virus date du 25 mai dernier. Le pays entier est maintenant à risque, et au 9 août, 656 cas positifs avaient été confirmés, avec 276 décès.
Développement et Paix soutient Caritas Sierra Leone pour un projet qui bénéficiera à 180 000 personnes, cherchant à :
- améliorer les connaissances, l'attitude et les comportements sur la prévention et la transmission de l'Ebola;
- améliorer les pratiques d'hygiène pour réduire la transmission de l'Ebola de personne à personne;
- bâtir la confiance à travers le dialogue entre les communautés, les travailleurs de la santé et le personnel frontalier;
- réduire le problème de déni chez les communautés à risque et affectées;
- réduire la stigmatisation des personnes atteintes d'Ebola ou suspectées en être atteintes.
Le contrôle de l'épidémie d'Ebola est entravé par de nombreux facteurs socioculturels : les croyances et pratiques traditionnelles; l'ignorance et la méconnaissance des causes; le manque de confiance dans le système de santé; la stigmatisation des personnes atteintes, menant les individus à refuser de rapporter l'infection, à se cacher ou à se sauver des centres de santé, et à refuser d'être testé ou de recevoir un traitement.
« La solution à cette situation ne peut donc pas être que purement et techniquement médicale, elle doit aussi être sociale et communautaire. Elle implique un investissement dans la mobilisation individuelle et collective, en compléments des services de santé, afin d'assurer le contrôle et la prévention de ce fléau », commente Stéphane Vinhas, chargé de programme - Secours d'urgence pour Développement et Paix.
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