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Le prochain canoniste de Montréal affirme que ses études à Rome lui permettent d’avoir un « accès direct au savoir des légistes de l’Église ».

Quatre ans après son ordination, en octobre 2012, l'abbé Francesco Giordano a débuté sa licence en droit canonique à l'Université pontificale grégorienne de Rome. Il entreprend sa dernière année d'étude qui comprend la rédaction d'une thèse dont le sujet serait : le droit canon et  la paroisse en tant que communauté.

« Le droit canon étant lié à la Curie romaine, être à Rome permet de s'imprégner de l'esprit romain et la façon de traiter ces problèmes ». « Une expérience plus enrichissante que l'apprentissage livresque ».  
La visite des diverses congrégations pontificales et des tribunaux de Rome, la « proximité de l'institution fondatrice du  droit canon est une expérience des plus enrichissantes » pour ce jeune prêtre.  

« Nos professeurs sont ceux qui ont contributé à la rédaction d'importants documents de l'Église," dit-il.  

L'abbé Giordano est né d'une  famille italo-canadienne et a grandi dans la paroisse Ste-Dorothée, à Laval.  Il  partage ses études de droit canon, avec 150 étudiants provenant de tous les continents, « un échantillon des Nations-Unies » dit-il.  

« Cette expérience  vous révèle la réalité de l'Église d'aujourd'hui et  ce que  signifie être catholique » commente l'ancien vicaire de la cathédrale Marie-Reine-du-Monde.  

Habitant à moins de 10 minutes de marche de la  place Saint-Pierre, l'abbé Giordano a pu assister occasionnellement à une audience papale. « Observer le pape François interagir avec les foules m'a fait réaliser à quel point la papauté est un symbole d'unité de l'Église tout entière, » déclare-t-il. 

Vivre à Rome lui permet de développer une curiosité face à la tradition de l'Église, « c'est tout autour de vous, » ajoute-t-il.  

« La Culture a une mémoire très longue, en plus d'être formatrice. Je n'apprends pas uniquement dans les livres, mais par immersion dans le milieu. »  

À son retour à Montréal, l'abbé Giordano anticipe une lourde charge de travail. En plus de ses tâches personnelles, au bureau de la chancellerie et au tribunal, un ministère paroissial les fins de semaine et peut-être  l'enseignement du droit canon au séminaire l'attendent. ».