Montréal

Lundi le 19 mai, le Centre salésien des jeunes de Montréal (Rivière-des-Prairies) fêtait dans les rires, les chants et les jeux, le bicentenaire de saint Jean Bosco, sous un soleil radieux.

Près de 200 personnes, surtout des jeunes, se sont réunies pour fêter Don Bosco (1815-1888), ce saint prêtre italien qui voua sa vie à l'éducation des jeunes et qui fonda la Société de Saint François de Sales (1854), mieux connue sous le nom de Congrégation des salésiens.

Inspiré par « l'oratoire » de Don Bosco, cet espace de jeux et de prière créé par le saint pour accueillir les jeunes désœuvrés de la ville, le Centre salésien, qu'on appelle aussi le « patro » dans le langage salésien, est tenu par le père Richard Authier et les sœurs salésiennes.

« Notre première clientèle, c'est la 3e et 4e génération d'enfants d'immigrants italiens, ceux qui sont allés dans les écoles anglophones. Notre mission est de donner la chance aux jeunes de s'épanouir dans leur personnalité et dans leur foi, à travers diverses activités de jeux, de sports et de loisirs. Tout au long de l'année, c'est près de 400 jeunes qui viennent pour l'aide scolaire, les camps de leadership et la prière. Pendant l'été, notre camp de jour "Happy Days" compte 500 jeunes! »

Une cinquantaine de jeunes animateurs extrêmement dynamiques et dévoués sont impliqués au Centre salésien, et ce sont eux, pour la plupart, qui ont organisé et animé cette journée de fête en faisant quelques prestations, plus hilarantes les unes que les autres. La fête a débuté tôt le matin et s'est terminée tard en fin d'après-midi. Pour le dîner, on a formé une longue procession pour se rendre à l'église paroissiale afin d'y célébrer l'eucharistie.

Mgr Christian Lépine a présidé la messe, en l'église Marie-Auxiliatrice, laquelle fut animée très joyeusement par les jeunes : petite mise en scène sur Don Bosco, chants de louanges sur les airs de Chris Tomlin, roi du rock chrétien, le tout avec une danse finale enlevante. L'Archevêque de Montréal n'a pas manqué l'occasion de rappeler que les enfants avaient tout un avantage sur les adultes, « car ils savent, eux, qu'ils grandissent et qu'ils sont tout petits », faisant un lien amusant sur l'Évangile de saint Mathieu.

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