À Verdun, on a célébré la Fête de la Divine miséricorde en grand! L'église Notre-Dame-des-Sept-Douleurs, rue Wellington, était remplie à capacité avec des gens venus d'aussi loin que des États-Unis, de l'Ontario et d'un petit village de la Mauricie, inconnu jusque là de notre Archevêque, le voisin du célèbre St-Tite, la méconnue Ste-Thècle!

Laurent Ravenda, curé on ne peut plus accueillant et chaleureux, tenait à donner tout le crédit du succès de cette fête à l'Oeuvre de Jésus miséricordieux ainsi qu'aux Franciscains de l'Emmanuel, lesquels ont carte blanche pour la préparation de cette journée.

Le tout commençait à 10h avec exposition et adoration du Saint-Sacrement à la chapelle du sous-sol. À 11h30, heure de dîner, chacun apportait son lunch. Un petit comptoir à café ravigotait les parents de jeunes enfants.

Puis, s'est enclenchée la procession du Saint-Sacrement dans les rues de Verdun, animé pieusement, mais joyeusement, par les frères franciscains. Une telle procession, avec étendards à l'effigie de Sainte Faustine, de Jésus Miséricorde et de Notre-Dame-des-Sept-Douleurs, ne manquait pas d'attirer l'attention des passants. Les chants, très priants, entonnés avec ferveur par tous les fidèles, attiraient les verdunois sur leur balcon; un homme sortait quelques fois du cortège pour leur lancer des chapelets!

S'en est suivi la récitation du chapelet de la Miséricorde ainsi que le chemin de Croix médité selon les écrits de Saint Faustine, pour terminer avec la vénération de la relique de la sainte. Six prêtres, dont le curé Ravenda, ont confessés tout l'après-midi. On attendait jusqu'à une heure pour recevoir le sacrement, et ce en plusieurs langues.

La fête s'est terminée par la messe solennelle présidée par Mgr Christian Lépine, avec plusieurs concélébrants, dont Stéphane Roy, aumônier au Centre de détention de Montréal (prison de Bordeaux), oeuvrant aussi pour Jésus miséricordieux. La prière et les chants de cette journée n'auraient pas été si élevés sans la voix et l'émotion sans pareil de la chantre, Marlène Drolet. 

Mgr Lépine a profité de l'homélie pour rappeler à tous que l'expérience de la miséricorde de Dieu est étroitement liée avec l'expérience de sa résurrection. « Quand Jésus revient, ressuscité, il ne fait pas de reproches aux apôtres qui l'ont abandonnés et reniés. Il ne dit qu'une seule chose : ''Que la Paix soit avec vous!''. Son retour se fait dans la totale humilité, selon les « conditions » de Thomas, non selon les siennes... ».

Ce même jour, le pape François annonçait une année jubilaire de la Miséricorde, débutant le 8 décembre. La prochaine Fête de la Divine miséricorde à Verdun - le 3 avril 2016 - risque d'être... jubilatoire!

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