Montréal

C’est au Grand Séminaire de Montréal, en la présence de Mgr Christian Lépine, Archevêque de Montréal, que s’est tenu le samedi 18 janvier le rassemblement des étudiants universitaires catholiques de Montréal 2020. Bien des points étaient l’ordre du jour : Que signifie concrètement être étudiant? Quel est le but d’une université? De quelles clefs disposons-nous pour permettre à notre foi de rayonner en ce lieu qui semble se situer parfois à l’antipode de notre foi? Autant de questions qui ont suscité beaucoup de réponses.

« Comment puis-je déployer ma foi dans le monde qui m’entoure? » Louis-Joseph Gagnon

Les participants ont eu l’occasion de se joindre à une conférence dirigée par Pablo Irizar, directeur du Newman Centre, et par Louis-Joseph Gagnon, président du comité étudiant de l’IFTM. Ensemble, ils nous ont expliqué qu’au-delà d’un lieu où la méthode, la rigueur et l’apprentissage prédominent, l’université est avant tout un lieu de recherche. On y recherche la vérité grâce à la confrontation de thèses.

Partant de cette définition, ceux-ci sont venus briser un cliché trop souvent mis en évidence dans notre société : un étudiant ne se définit pas par son âge. Il n’est pas non plus défini ni par son sexe ni par son origine ethnique. Un étudiant est en recherche de savoir et d’acquisition d’une science. On peut faire un lien évident avec notre foi. Nous sommes également en recherche constante du Christ. La recherche implique l’humilité de reconnaître que l’on ne sait pas. Ainsi, la foi ne s’oppose pas à l’intelligence : elle se fait investiguer par celle-ci.

Mais comment, alors, être catholique à l’université? Un catholique romain est avant tout un chrétien en ce qu’il croit au Christ. Sa foi se trouve en Dieu dont l’amour a été révélé par le Christ. Il croit en la Sainte Trinité et récite le Credo, reflet de sa foi. Jésus recherche des disciples, pour marcher à sa suite, des témoins de son amour.

À la fin de cette conférence, il y a eu une période de questions-réponses très fructueuse. Ce que l’on peut en retenir est qu’être catholique à l’université implique une grande capacité d’écoute, une certaine humilité, une force de conviction bien ancrée et une confiance en Dieu pour trouver les mots justes.

« Est-ce que je suis prêt à découvrir Jésus-Christ? Son amour, sa vérité et sa beauté? » Mgr Lépine

Pour clore cette rencontre riche en enseignements, les participants se sont retrouvés autour du Christ pour une célébration animée par un cœur étudiant. Dans son homélie, Mgr Lépine nous a proposé un petit exercice à la manière d’un professeur bienveillant. Il nous exhorte tous à demander à l’Esprit-Saint de nous éclairer, afin qu’il nous montre nos péchés pour les mener à la miséricorde de Dieu. À l’image de saint Pierre qui par trois fois a renié le Christ – « Je ne connais pas cet homme ! » (Mt 26 ; 74) – non seulement il nous pardonne, mais en plus avec la puissance de son amour il vient totalement enlever les conséquences du péché.

Effectivement, un des principes fondamentaux de la foi est d’aimer et de croire en Jésus Christ. Il est invisible, mais cela ne nous empêche pas pour autant d’être pleinement avec lui. En tant que chrétiens et étudiants universitaires, ou même travailleurs, adolescents, retraités, nous cherchons constamment à donner un sens à notre vie. En Jésus-Christ, nous rencontrons le sens de la vie. Quelle que soit notre situation de vie, nous nous devons d’être des témoins vivants pour les personnes qui nous entourent.