Rite d’admission : un pas à la fois vers le diaconat permanent
Montréal
Pour Fernando Castro, Marcellin Kanga, Diego Saavedra Renaud et Didier Abeto, le 20 mai sera le jour de leur rite d’admission dans le cheminement diaconal. Un long chemin s’ouvre devant eux, mais ils seront entourés, accompagnés et, certes, tous à l’écoute de ce que le Seigneur attend d’eux.
Fernando Castro et Azucena :
Fernando est né au Guatemala et est maintenant installé à Montréal avec sa femme Azucena depuis plus de trente ans. Mariés depuis 24 ans, ils ont deux enfants et se sont engagés comme couple dans l’animation de laïcs maristes du Canada. En 2017, le couple à commencé son cheminement diaconal, tout en débutant aussi son service au sein de la Mission Sainte Thérèse d’Ávila à travers l’animation et la coordination de la catéchèse et, depuis l’arrivée de la pandémie, le travail avec la technologie et l’évangélisation et les réseaux sociaux de notre église.
C’est lors de sa participation au synode de Montréal en 1999, que Fernando est interpellé personnellement à réfléchir à un appel au diaconat. Le temps passe et la semence fait son chemin. En 2017, quelqu’un d’autre lui parle de la vocation de diacre permanent et, cette fois-ci, c’est le déclic. Fernando commence alors un chemin de discernement plus approfondi.
Le mot diacre veut dire « serviteur », ce qui parle beaucoup à Fernando. Pour lui, « le diacre devient un signe permanent du service dans l’Église et dans la société ». C’est d’ailleurs « la raison pour laquelle le diacre se tient tout à côté de l’autel à l’occasion de la messe : il apporte, au cœur de l’eucharistie, le monde avec lui, comme une offrande ».
Marcellin Kanga et sa femme:
Marcellin Kanga porte au cœur le désir de cheminer vers le diaconat permanent, malgré beaucoup d’embûches. Étant récemment arrivé comme migrant au Canada depuis la Côte-d’Ivoire, il doit d’abord assurer la réalité matérielle et les besoins de sa famille, car « ce service de sa famille » passe évidemment en premier : « En dépit de tout, je postule et je rejoins la cohorte de la première année 4 mois plus tard sans que je sache vraiment pourquoi. »
Pour Marcellin, « être diacre demeure un appel, car tout est grâce de Dieu ». Il sait qu’il lui reste encore du chemin, mais il se sent rempli d’espérance. Ce rite d’admission, il le voit comme « la main tendue du Seigneur, juste le premier pas vers l’inconnu mais dans la foi ».
Diego Saavedra Renaud et Raphaëlle :
Diego est agent de pastorale sociale depuis 2018 à Côte-des-Neiges. Lui et son épouse, Raphaëlle, sont mariés depuis 7 ans. Il est présentement en cheminement pour devenir un dominicain laïc. Celui qui a commencé son parcours de foi dans le protestantisme s’est converti en 2017 au catholicisme, après « avoir reconnu la présence réelle du corps et du sang du Christ dans l’eucharistie ».
« J’avais toujours eu le désir de servir Dieu depuis l’enfance. Je me suis inscrit en théologie alors que j’étais encore protestant dans l’espoir de devenir pasteur. Quand je me suis converti, j’ai voulu continuer dans la voie du service. Le diaconat s’est présenté comme choix et j’ai décidé de m’inscrire. »
Pour Diego, mission d’église est synonyme de mission sociale. « C’est une forme d’évangélisation par l’exemple qui à mon sens montre la volonté de l’église de sortir du temple pour aller vers le peuple de Dieu ».
Didier Abeto et Yolande :
Originaire de la Côte d’Ivoire et canadien depuis 2004, Didier est intervenant social pour le soutien à domicile aux services sociaux de Laval. Avec Yolande, son épouse depuis bientôt 8 ans, il a trois enfants et le couple est impliqué dans la communauté de la paroisse Saint-Roch à Parc Extension.
Son désir a trouvé écho au sein de la fraternité diaconale d’abord de Saint-Laurent, puis de Saint-Étienne. « En compagnie de mes confrères, j’ai pu, grâce à eux, faire le cheminement d’un discernement bien structuré, contempler, voire distinguer le son de cet appel qui bat toujours au fond de moi, un appel que je veux avant tout divin ».
Pour Didier et sa famille, la cérémonie du 20 mai 2022 se veut « le début d’une histoire joyeuse, intéressante, et pleine de promesses, dont l’objectif définitif est pour moi la recherche de l’éternité. Mon Seigneur m’invite à le suivre dans une dynamique de service offert aux autres. »
Mgr Christian Lépine présidera la célébration à la Cathédrale de Montréal le 20 mai 2022 à 19h30.
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