« Merci d’être là […] au nom du Seigneur, merci au nom de tous les enfants, merci au nom de toutes les personnes vulnérables », a lancé Mgr Alain Faubert, évêque auxiliaire du diocèse de Montréal, lors d’une journée de ressourcement et de réseautage organisée à l’archevêché le 14 décembre dernier.

C’est sous la coordination du service diocésain de la pastorale responsable que cette rencontre a été organisée, non pas comme un temps de formation à la pastorale responsable, mais plutôt comme un temps de ressourcement et de réseautage entre les différents coordonnateurs paroissiaux de la pastorale responsable. Une première!

« Pastorale responsable », quessé ça!?

La pastorale responsable est une politique diocésaine ayant pour but de veiller à la dignité de tous les humains en protégeant l’intégrité physique et psychologique de tous ceux bénéficiant des services pastoraux de l’Église catholique à Montréal.

À travers la mise en place de cette politique, les mesures préconisées visent à prévenir toutes formes d’abus à l’encontre des personnes vulnérables ainsi que la sécurité et le bien-être de tous les employés et bénévoles s’impliquant en église.

« Comment est-on ensemble là-dedans? Comment est-on en Église là-dedans? Comment est-on en frère et sœur dans cette grande entreprise-là? » C’est avec ce questionnement que Mgr Faubert a introduit la rencontre : « J’aimerais ce matin qu’on puisse peut-être à travers nos échanges aussi prendre conscience qu’effectivement ce que vous accomplissez s’inscrit dans une vaste entreprise. Puis cette entreprise-là, ce n’est pas juste celle d’un grand chantier diocésain […] Mais en fait, c’est toute l’évangélisation qui est touchée ». Citant la lettre sur le chantier diocésain écrite par Mgr Christian Lépine en septembre dernier, Mgr Faubert a rappelé que la pastorale responsable était là « pour non seulement prévenir, mais aussi guérir et accompagner, et aussi transformer ce monde — là! ».

« Nous voulons par l’écoute, la transparence et la prévention faire disparaître, non seulement de nos milieux d’église, mais aussi de notre société, toutes situations de crimes et d’abus. J’en ai la conviction, l’écoute honnête de nos propres souffrances nous aidera à entendre les souffrances de notre monde ». (Mgr Lépine, septembre 2019)

« Nous construisons une cathédrale, une cathédrale humaine. Un lieu où Dieu est bien, où tout le monde est bien » a lancé avec émotion Mgr Faubert. « Je pourrais espérer que vous, les coordonnateurs, vous ayez la conviction que vous êtes porteur d’une vision de dignité », a-t-il dit.

Quelques exemples de l’implantation de la pastorale responsable

Deux coordonnateurs de la pastorale responsable pour les paroisses Saint-Donat et Sainte-Rose-de-Lima sont venus partager leurs expériences d’implantation, leurs astuces, leurs défis et les bénéfices entourant l’implantation du programme en paroisse. Deux expériences riches et précieuses pour les autres collaborateurs présents à la rencontre.

Un temps d’échange en petit groupe a permis par la suite d’échanger sur les avancements au sein des différentes paroisses et les principaux enjeux ressortis. Cette rencontre a été l’occasion idéale pour tous les coordonnateurs présents de chasser leurs peurs, de prendre les étapes une à la fois et surtout de ne pas sentir seul dans cette démarche.

L’équipe diocésaine de la pastorale responsable a rappelé qu’en tout temps : tous les coordonnateurs peuvent compter sur le soutien et le support des membres de l’équipe.  

Sur les 191 paroisses du diocèse de Montréal environ 156 ont été couvertes ou contactées pour le moment et moins de 35 restent encore à contacter d’ici juin 2020.

Pour en apprendre davantage sur la pastorale responsable :
https://www.diocesemontreal.org/fr/archidiocese/pastorale-responsable

Pour en apprendre davantage sur l’implantation dans les différentes paroisses du diocèse :
https://www.diocesemontreal.org/fr/actualites/nouvelles/la-pastorale-responsable-laffaire-de-tous