Fr. Stephen Otvos affirme que ses 10 années de ministère pastoral à Montréal lui ont apporté l’expérience et la perspective nécessaires afin de tirer le meilleur parti de sa période d’étude actuelle à Rome.

Ordonné en 2003, ce prêtre de 40 ans s'apprête à commencer sa nouvelle année du programme de licence en théologie spirituelle à l'Université pontificale de la Sainte-Croix. Auparavant directeur des vocations pour la communauté anglophone du diocèse de Montréal, Fr. Otvos a choisi la spiritualité du prêtre diocésain comme sujet de sa thèse de recherche.

Selon lui, étudier à Rome est bien plus enrichissant pour un prêtre après plusieurs années de ministère pastoral.  

« L'intervalle de 10 ans entre les études m'a aidé à comprendre beaucoup de choses et m'a apporté de la perspective sur mon sujet, » déclare-t-il. « Cela n'aurait pas été pareil si j'étais sorti droit du séminaire. »  

Il explique que les années de ministère donnent à un prêtre une base réaliste sur laquelle bâtir lorsqu'il apprend une théorie nouvelle ou une mise à jour. Le prêtre peut alors percevoir, en fonction de son expérience, comment cette nouvelle théorie peut trouver une application pratique.

Point de convergence

En plus des études, Fr. Otvos affirme qu'il apprécie son exposition à l'Église universelle à Rome. Le grand nombre d'étudiants internationaux offre une perspective universelle qui montre comment l'Église est perçue partout dans le monde, déclare-t-il. De plus, il a rencontré différents évêques provenant de divers conseils pontificaux et congrégations. 

« Rome est un point de convergence, » dit-il. « Ici, le monde vient à vous. »  

Il a également fait des observations sur « la dimension historique de notre spiritualité (catholique) » à Rome, et sur la présence de nombreux lieux de sépulture de saints, dont il a visité lors de ses promenades à pied dans la ville.  

« On trouve ici une riche tradition de spiritualité qui a aidé de nombreuses personnes à devenir saintes, » explique-t-il.

Fr. Otvos déclare qu'il est encore dans l'incertitude quant à son affectation pastorale lorsqu'il rentrera définitivement à Montréal en juin 2015. 

« J'imagine que j'enseignerai au séminaire," dit-il. "J'aimerais faire quelque chose qui se rapporte aux vocations. »  

Quelle que soit sa prochaine affectation pastorale, Fr. Otvos affirme que le temps passé à Rome aura des effets positifs sur son ministère, ne serait-ce qu'en partageant avec les autres comment son amour et la compréhension de l'Église en tant que famille ont grandi.

Quoi qu'il en soit, il est impatient d'appliquer à son ministère ses nouvelles connaissances en matière de spiritualité!