International

La pastorale sociale s’associe à l’appel à libérer le monde des armes nucléaires et invite le Parlement canadien à considérer l’adhésion au nouveau traité.

Le traité pour l’interdiction des armes nucléaires entrera en vigueur le 22 janvier 2021. Cinquante pays l’ont signé et ratifié! Le Canada est resté en retrait, malgré l’appel de Jean Chrétien et d’autres personnalités politiques[1]. La campagne internationale qui a abouti à ce traité (ICANW) a reçu le prix Nobel de la paix en 2017 - une Nippo-canadienne, Mme Setsuko Thurlow était l’une des deux représentantes de l’organisme invitées à recevoir ce prix. 

La pastorale sociale de l’Église catholique à Montréal appuie la campagne[2] pour inviter les Parlementaires à en débattre, notamment à permettre au Comité permanent des affaires étrangères et du développement international de tenir des audiences publiques sur le Traité et le rôle du Canada dans la promotion du désarmement nucléaire mondial. 

Elle s’inscrit dans un large mouvement citoyen, en étant motivée par l’enseignement social de l’Église. La dernière encyclique du Pape François, Fratelli Tutti § 262, ne mâche pas ses mots : « l’objectif ultime de l’élimination totale des armes nucléaires devient à la fois un défi et un impératif moral et humanitaire.» (octobre 2020). L’enseignement des évêques canadiens va dans le même sens[3].

Louise Royer, directrice de la pastorale sociale, a également signé un appel international[4] : Protégeons les peuples et la planète; qui invite les villes, parlements et gouvernements à:

  1. Affirmer que la guerre nucléaire ne peut être gagnée et ne doit jamais être combattue, et que par conséquent les États dotés d'armes nucléaires devraient abandonner leurs forces nucléaires et ne jamais déclencher une guerre nucléaire (politique de ne pas être le premier utilisateur);
  2. S'engager à éliminer les armes nucléaires d'ici 2045, le 100e anniversaire des Nations Unies;
  3. Réduire les budgets des armes nucléaires (pour les 9 États dotés d'armes nucléaires), mettre fin aux investissements dans l'industrie des armes nucléaires (tous les gouvernements) et réorienter ces investissements et budgets pour soutenir les Nations Unies, la gestion et de la pandémie de COVID-19, la réduction des émissions de gaz à effet de serre et la réalisation des objectifs de développement durable.

Mme Royer est heureuse de constater que la Ville de Montréal n’a pas attendu cet appel pour s’engager comme elle l'est depuis plusieurs années en tant que ville exécutive de Maires pour la Paix. En tant que telle, elle a salué l’avènement du Traité par une lettre ouverte appelant au désarmement nucléaire de tous les pays[5]. 

Si vous êtes d’accord avec cette proposition, vous pouvez :

  • Signer la pétition demandant au Gouvernement d’adhérer au Traité pour l’interdiction des armes nucléaires : https://petitions.noscommunes.ca/fr/Petition/Sign/e-3028 d’ici le 6 février;
  • En aviser la personne élue de votre circonscription fédérale, voire, l’inviter à s’informer notamment par le site des Parlementaires pour la non-prolifération et l’abolition des armes nucléaires : http://www.pnnd.org;
  • Sensibiliser votre entourage ;
  • Signer, ou inviter des personnes à signer l’appel du mouvement Unfold Zero et diffuser #wethepeople2020.
  • En cette année qui lui sera dédiée, prier Saint Joseph, patron du Canada, d’intercéder pour protéger les peuples et la planète.

Le Canada – et Montréal – ont contribué au développement de la bombe atomique[6]. Ne serait-il pas juste que nous contribuions davantage à débarrasser le monde de la menace nucléaire?

Louise Royer, Directrice, Office de la pastorale sociale - 514- 925-4300, 312

Voir communiqué original